J’étouffe dans mon couple

Avoir de l’attention pour l’autre, c’est bien agréable : un mari prévenant, une femme attentive à tous vos besoins. Le rêve ! Mais parfois, c’est un peu trop. D’où vient cette mauvaise humeur, cette impression d’être sur protégé ou materné et qui nous agace ?

Couple-etouffement

En réalité, dans un couple, il a finalement peut-être un plus grand besoin de liberté et d’autonomie que de fusion. Nous avons tous reçu enfant l’injonction « sois grand », qui est toujours présente et agissante.

Il y a aussi l’injonction du « savoir faire », qui peut déboucher sur une tellement grande insistance pour aider son conjoint, qu’il ne peut plus se sentir confiant.

Enfin dans la surprotection, il y a aussi un risque d’empiètement de l’un sur la personnalité de l’autre, même si au départ l’intention est bienveillante.

Comment éviter cette surprotection ?

Ce qu’il faut viser, c’est faire « ensemble », et non pas « à la place » de l’autre. Cela n’empêche pas que chacun garde une autonomie, sur ce qu’il entreprend : travail, loisir, diversifient la vie du couple.

Mais si un de ces choix fait peur à l’autre, par exemple : moto, bateau, sortie tardive, voyage, le conjoint doit-il arrêter cette activité pour tranquilliser l’autre ? Non, sauf si cette activité déborde trop sur le temps du couple, ou empêche de vivre sa responsabilité de parent, mais c’est autre chose.

Manifester « tendrement » son inquiétude

On ne peut ,pas empêcher des petites phrases bienveillantes comme « fais attention » ou « n’oublie pas de téléphoner quand tu arrives » qui sont des petits messages d’amour.

Cela dit, Il y a des situations qui nécessitent encore plus de délicatesse pour aider l’autre, tout en lui laissant le maximum d’autonomie : je pense au chômage, à la maladie, à la vieillesse

Déjà il y a une différence entre aider et surprotéger. Cela nécessite une évaluation de la difficulté du conjoint : est-ce un problème psychologique – on se sent diminué par le chômage- est-ce une atteinte physique ?

Dans tous les cas, pensez à aider la personne en la valorisant. En essayant de lui faire reprendre courage, même si tout cela se fait dans l’inquiétude.

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