Booster sa confiance en soi

La confiance en soi, c’est ce qui va permettre de poser des choix, indépendamment de ce que peuvent penser les autres, ce qui va donner de l’audace, aider à se faire respecter et dépasser un échec.

OSER ÊTRE SOI

Développer la confiance en soi, oser être soi, apprendre à s’affirmer… Ces quêtes résonnent parfois comme des injonctions de la psychologie moderne, nous faisant oublier qu’il n’y a pas si longtemps, dire « Je » ou parler de soi pouvait passer pour de l’impolitesse. Notre monde a bel et bien changé et, aujourd’hui, pour y trouver sa place, il vaut mieux être doté d’une solide confiance en soi que d’en manquer. Mais en avoir «trop» n’est pas mieux non plus…

La « juste » confiance en soi

La confiance en soi, c’est une façon d’aborder la vie avec confiance, c’est à dire en croyant en ses capacités et compétences pour réaliser ses objectifs et relever les défis plus ou moins grands qui se présentent à nous : réussir ses études, trouver un travail, savoir se faire des amis, être à l’aise dans la vie en société, trouver l’âme sœur, surmonter une difficulté…

Ceux qui ne croient pas en eux sont arrêtés par le moindre obstacle, quand ils ne s’en créent pas eux-mêmes… Et ceux qui croient que tout leur est dû ne leurrent qu’eux-mêmes : il faudra bien à un moment ou à un autre qu’ils fassent leurs preuves.

Donc avant de se lancer dans ce qu’on appelle le développement personnel, autant avoir comme ligne de mire une vision réaliste de la confiance en soi qui se démarque de la pensé magique : «Je veux donc je peux».

Découvrir ses talents

La première étape pour améliorer la confiance en soi consiste à identifier ses qualités, ses valeurs, ses compétences, ses expériences de réussites, ce que l’on aime, ce dans quoi on est à l’aise, les compliments qu’on nous adresse, l’amour que l’on reçoit… afin de prendre conscience de toutes ses richesses, car nous en avons tous.

Mais il est aussi très utile de faire le point sur ses défauts et ses limites car les ignorer nous empêcherait d’en tenir compte et nous risquerions par exemple de persévérer dans une voie qui n’est pas la bonne. Cela nous empêcherait aussi de nous améliorer quand c’est possible.

De plus, ces défauts ont une autre facette : ils sont aussi des qualités. Si par exemple l’entêtement est un défaut, l’autre face de la médaille peut nous être très utile ainsi qu’aux autres, apportant ténacité, pugnacité… Il ne faut donc rien mettre de côté dans cet inventaire.

Changer ce qu’on peut améliorer

« Ô Dieux, donnez-moi la sérénité d’accepter ce que je ne puis changer, le courage de changer ce que je puis et la sagesse d’en connaître la différence » demandait Marc-Aurèle. La seconde étape est clairement énoncée comme celle du discernement, de l’acceptation et du changement.

Là encore, on gagnera à oser se remettre en question : tel défaut qu’on croyait incorrigible n’est finalement peut-être pas si indéfectible. On peut toujours changer sa façon de voir les choses et adopter de nouvelles stratégies. On gagnera aussi à oser agir : se lancer dans l’action pour réaliser de petits objectifs progressifs.

Adopter un regard plus positif

« Ne jugez pas, pour ne pas être jugés ; le jugement que vous portez contre les autres sera porté aussi contre vous ; la mesure dont vous vous servez pour les autres servira aussi pour vous.» (Matt. ch7, v 1 et 2). 

C’est en étant aimé qu’on apprend à s’aimer soi-même et c’est parce que l’on a une estime de soi suffisante que l’on peut s’ouvrir aux autres et les aimer à notre tour, suscitant en retour de nouveaux retours positifs vers soi… Et le cercle vertueux peut se poursuivre…

Si l’on a du mal à entrer dans ce regard positif sur soi et sur les autres, on peut se faire aider par un psychologue. On peut aussi participer à des sessions de « développement personnel », bénéficiant ainsi du soutien de la dynamique de groupe.

On peut aussi s’exercer à cultiver un regard privilégiant le positif, à repérer et accueillir les cadeaux de la vie. On peut par exemple décider de noter chaque jour tous les moments de bonheur ou de bien-être que l’on a eus, aussi petits qu’ils paraissent : quelqu’un qui nous a rendu service, un autre qui a eu telle attention pour nous, un ciel bleu, un beau paysage, une satisfaction dans son travail ou ses activités, un sentiment agréable… Il y en a forcément : quand on les cherche, on les trouve et on apprend petit à petit à éveiller sa sensibilité. Et à force de cultiver ce regard positif sur la vie et sur les autres, on finit assurément par avoir une plus grande confiance en soi.  

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